• Voilà voilà !

    Dans son nouveau spectacle Voilà voilà !, le jeune humoriste Kev Adams aborde des sujets aussi variés que les moustiques, les prénoms anciens ou le divorce de ses parents. J'ai trouver un interview.

    © François Berthier

     Q : Comment naissent les sketchs de vos one man show ?

    Kev Adams : Je pars d'une anecdote vraie, qui m'est arrivée, et j'invente ensuite un tas d'histoires invraisemblables sur le sujet. Par exemple, à New York, à Central Park, un gardien m'a vraiment dit : “Ne vous approchez pas des écureuils, ils ont la rage !”. Je les ai alors imaginés en mode « vénère », prêts à attaquer tout le monde, et c'est devenu un sketch.

    Dans Voilà voilà !, vous racontez aussi le divorce de vos parents…

    Kev Adams : Quand les journaux consacrent un article à ce sujet, ils ne s'intéressent qu'aux chiffres. De mon côté, j'ai voulu expliquer le mini séisme qu'il peut provoquer dans la tête d'un ado. J'ai l'impression que le fait d'en parler, avec humour, a un peu soigné la peine de mes frères.

    Vous déployez une énergie phénoménale sur scène…

    Kev Adams : Je parle tout le temps, je cours, je chante, je danse et j'invite même le public à faire de la zumba avec moi. Bref, je me donne effectivement à fond. Au même titre qu'un sportif, je fais une grosse préparation physique avant et pendant les tournées.

    C'est déjà votre deuxième spectacle. Impressionnant à seulement 23 ans !

    Kev Adams : J'ai commencé à courir les castings vers l'âge de 10 ans. En tout, j'ai dû en passer plus de 3000. Et plus je me faisais « jeter », plus il fallait que j'y retourne. Le talent ne vient pas naturellement, il se travaille. Et mon plus grand talent, je pense, c'est ma capacité à me battre avec un acharnement inépuisable pour réussir.

    Comment avez-vous commencé à écrire des sketchs ?

    Kev Adams : Au collège, j'étais bouboule, le visage couvert de boutons et je portais un appareil dentaire avec des bouts de nourriture dedans ! Une mocheté absolue ! Pour me défendre des moqueries,j'utilisais les mots : il n'existe pas d'arme plus redoutable. J'avais le sens de la répartie et de la formule, écrire des sketchs ne m'était donc pas si difficile. J'ai commencé en 3ème, sur mon cahier d'histoire-géo. Et je les ai joués vers 15 ou 16 ans à la MJC de Neuilly, où j'habitais. Mes parents ne m'en ont jamais empêché. La seule contrepartie, c'est que je devais leur ramener des notes au-dessus de la moyenne.

    Fiston et Les profs ont connu un immense succès en salles. Bientôt un nouveau film ?

    Kev Adams : Je me suis régalé à tourner dans la comédie Les nouvelles aventures d'Aladin, qui sortira l'an prochain. Mais autant, ado, je rêvais surtout de cinéma, autant aujourd'hui, et même si le cinéma continue de me faire rêver, je ne pourrais jamais me passer de la scène. Je ne connais rien de plus exaltant au monde que de se retrouver devant 5000 personnes qui vous applaudissent.

     

     

     
     

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